lundi 13 décembre 2010

Win Win - Releaserpm



Un genre est en train de naître : l'electro Pitchfork.
C'est assez simple, il faut des morceaux très mélodiques et qui manifestent un certain nombre d'emprunts au rock (si on veut faire les choses bien, il faut que ce soit au shoegazing du début des années 90), au hip hop (un peu). Et surtout il faut des voix, des voix avec plein de reverb pour donner un côté "dreamy" à l'ensemble. Il faut que le titre se prête à une rêverie "psychédélique", chose fort goûtée ces temps-ci.
Et puis alors le top du top, c'est quand au chant on a une star de l'indie rock du type Panda Bear ou bien, ici chez Win Win, la chanteuse de Gang Gang Dance.

Un autre bon exemple :



Alors je boude pas du tout ça, bien au contraire. J'allais dire que c'est un peu ce que font les Chemical Brothers depuis 15 ans... Mais en fait les Chemical ils font un peu toujours trop. Gros son, grosses machines, gros noms (Noel Gallagher, Bernard Sumner, etc). Le truc en plus de l'electro Pitchfork, c'est le cachet "fait à la maison".
Mais en fait c'est loin d'être la seule différence, et peut être que ma comparaison tombe à l'eau, peut être que c'est juste un prétexte pour réécouter les Chemical Brothers...

Eugene McDaniels - Headless Heroes



Première réaction : "Ah mais c'est de là que ça vient !". Oui, c'est ce morceau qu'ont samplé les Beastie Boys dans "Get it together" (largement mon morceau préferé du groupe).

Deuxième réaction : "Oulà, je suis tombé sur une perle !" Une perle rare, on peut le dire. A cause de ses breaks jazzy (jazz électrique même, à la Miles Davis ou Weather Report) et de ce chant Gil-Scott Heron-esque (aïe).

Mais c'est qui ce mec ? C'est juste génial !

dimanche 5 décembre 2010