samedi 13 novembre 2010

D.A.F. - Geheimnis



Que DAF était un groupe génial, ça je le savais déja depuis longtemps, mais leur album Fur Immer m'en a encore apporté la confirmation. Ils sont parfaits. Pourquoi j'aime autant ? Plus que l'imagerie bizarre qui entoure leur musique, j'crois que c'est plutôt leur capacité à mettre les synthés en avant de telle manière que ça en devient sensuel (tout en restant très froid). C'est aussi une sacrée économie de moyens : rythmique ultra-répétitive, motifs mélodiques simples répétés là aussi tout le long du morceau... Probablement aussi parce que leur musique a quelque chose d'étrange et d'inquiétant, très années 80 pour le coup.

Soft Cell - Where did our love go ?



Surtout pour la deuxième partie du morceau, la reprise de "Where did our love go ?" des Supremes. Excellente transposition synthétique du tube Motown, dans une démarche qui rappelle un peu ce qu'ont fait les Flying Lizards quelques années plus tard, le chant maniéré de Marc Almond en plus (et à l'opposé de celui, impassible, de Patti Palladin).

remontants

"When you're alone and life is making you lonely..." Petula le dit très bien : quand ça va pas, y'a des choses qui font l'effet de remontants. "Downtown" par exemple. Peut-on sincèrement faire la gueule après cette chanson ?



Pour moi ça marche à tous les coups. Et puis cette orchestration, ces montées dramatiques à la Burt Bacharach... On sait que la musique pouvait avoir des vertus curatives, mais je ne l'avais jamais senti autant qu'avec cette chanson.

Ca marche aussi avec celle-là :