mercredi 30 juin 2010

dimanche 27 juin 2010

Soft Machine - We did it again



Sur le premier album. La meilleure période de Soft Machine (la seule bonne ?), avec Kevin Ayers à la basse et Robert Wyatt à la batterie : trop bien. Avant de faire du jazz-rock carrément sérieux à partir de leur troisième album, ils ont sorti deux disques de rock dadaïste et pataphysique (et c'est pas juste une image, puisque d'après Wikipedia leur musique a même été reconnue par le Collège de Pataphysique).
"We did it again" ressemble à un essai de rock autiste avec un groove basse / batterie ultra répétitif rare dans le rock à l'époque. Là dessus vient s'ajouter l'orgue au son saturé, typique de Soft Machine, qui commence par couiner un peu avant de se répandre en de longues plages, laissant sonner les notes. Il est très sobre pour une fois ce clavier, c'est moins le cas dans d'autres morceaux.
Entre la comptine et le mantra. Et ça parle de répétition en se répétant... Encore, encore.

"Joy of a toy" : autre morceau que j'aime beaucoup. Il y a aussi des chansons rock plus "normales" sur l'album (autant que puisse l'être du rock sans guitare et joué par un batteur de free jazz...), mais je vote plutôt pour cet instrumental bizarre, qui suggère une petite mélodie avant de la noyer dans une impro un peu surchargée d'effets. A partir de 2 minutes 20 ça envoie carrément, et j'aime ça.

Donc, au final, vraiment un de ces chefs-d'oeuvre de la fin des années 60, le moment où le rock n'a définitivement plus rien à voir avec le rock'n'roll d'antan. Ca me donnerait presque envie de faire une série sur ce thème là.



Et puis je peux pas résister : une chanson de Kevin Ayers, sur son premier album solo : Joy of a Toy (1969). C'est un disque heureux / triste, plein de bizarreries à la Soft Machine mêlées à de très belles chansons. Ca me renvoie quelques années en arrière (2005, par là...) et ça me rend un peu mélancolique.



PS : à 3:16, y'a une banane qui se ballade.

mercredi 23 juin 2010

Red Crayola / Red Krayola


1967. Pendant que la côte ouest sombre dans la léthargie acid rock, c'est au Texas que ça se passe. Les Red Crayola sont les vrais héros du psychédélisme. Il s'agit aussi de musique "acide" dans un sens ; dans un sens qui évoque moins l'abandon mystique et drogué qu'une ambivalence douce-amère. On ne peut pas "triper" sur Red Crayola, tant leur musique est faite de ruptures, d'agressions soniques, de déséquilibres et d'asymétries.
Même si la conception de leur premier album, Parable of Arable Land doit un peu à l'idéal communautaire hippie (n'importe qui pouvait être invité à faire du bruit sur les "Free Form Freakout" qui ponctuent l'album), ce disque n'en reste pas moins empreint d'une réelle violence, à l'opposé de la béatitude hippie.



Wouh ! A partir de la 3e minute c'est vraiment le pied !

Vous voyez peut être où je veux en venir : les Red Krayola (avec un K, la marque de crayons leur ayant demandé de changer de nom) se reforment à la fin des années 70, comme si le punk leur avait finalement donné raison. Mayo Thompson emménage alors à Londres et devient l'une des figures pivot du label post-punk Rough Trade. Les albums qu'il produit ensuite (Solider Talk en 1979 et Kangaroo? en 1981) sont marqués par la récente mutation du rock, tout en ryhtmes brisés, cris et guitares stridentes. C'est un parcours assez étrange, finalement, que de se taire pendant 10 ans (1969-1979) pour ressortir quand tout le monde commence à faire comme nous.

"Microchips and Fish" : un morceau carrément no-wave !

dimanche 20 juin 2010

Ludus



Là, tout de suite, j'suis subjugué par ce groupe de post-punk mancunien. Actifs de 1978 à 1983 : c'est presque trop beau, les limites chronologiques quasi-exactes du post-punk. Ma période préférée en musique, aucun doute là dessus.
A la limite, on pourrait prendre n'importe quel groupe anglais obscur de cette époque, ça serait toujours trop bien.

Les morceaux plus récents me font penser à Orange Juice :



Et puis franchement ils ont l'air trop cool :

du miel

jeudi 17 juin 2010

cet été, je vais à Constantinople



Et une autre pour la route :

The Orb - Pomme Fritz



The Orb on n'y pense pas assez. On n'y pense pas peut être parce qu'ils ont l'apparence de fossiles exhumés de la scène rave anglaise... Parce qu'ils font partie de tous ces groupes (Orbital, Underworld...) dont la gloire n'a pas survécu aux années 90. Et pourtant depuis plus de 20 ans, ils ont produit des tas de choses qui valent un coup d'oreille.
Et surtout, avec tout l'espèce de regain d'intérêt pour la musique psychédélique ces dernières années, je vois pas comment on peut passer à côté d'un monument comme Pomme Fritz ! Sorti en 1994, cet EP est, à mon avis, ce qu'ils ont fait de mieux. De l'ambient toujours très bizarre, gonflée de samples étranges, mais toujours d'un esprit très "planant". L'album Orbus Terrarum est dans un style proche, mais il est moins concis (plus lourd, pour dire ça autrement).

Pomme Fritz, y'a rien de meilleur (avec KLF et Biosphere, rendons leur honneur).




Et en bonus, "S.A.L.T", extrait de leur album Orblivion (1997), qui est quand même une espèce de tambouille, il faut le dire : du dub, de la musique de film, du Steve Reich, de la jungle, "Tomorrow Never Knows"... Un peu de tout ça.

samedi 12 juin 2010

Squeeze - Cool For Cats



Les paroles m'intriguent. Quel rapport avec les chats ?

jeudi 10 juin 2010

Bruce Springsteen - State Trooper



Waouh, Arthur Russell, Suicide ? J'aime la reverb.

mardi 8 juin 2010

Flying Lotus - Do The Astral Plane



J'pense que d'ici peu je posterai un petit bilan des meilleurs concerts vus cette année (scolaire). En tout cas, Flying Lotus en fait partie. "Do The Astral Plane" : le morceau le plus dansant de son dernier album.

dimanche 6 juin 2010

mardi 1 juin 2010

Shellac - Prayer To God



Aujourd'hui je me replonge à l'époque de mes 13 ans : j'ai ressorti le journal de Kurt Cobain (il avait bon goût Cobain en tout cas), la compil 20 Years of Dischord et Shellac, donc. J'ai jamais été super fan de Shellac, mais de ce morceau ça oui.

Gastr Del Sol - Each Dream Is An Example



Sur l'album Camoufleur, sorti en 1998. Gastr Del Sol c'était le groupe de David Grubbs et Jim O'Rourke, qui atteignent des sommets de finesse sur cet album.