mardi 9 juin 2009

mon amour pour la Ruhr




Si je devais choisir une ville qui représenterait ce que je préfère en musique, ce serait probablement Düsseldorf. Je ne connais absolument pas la ville, je suis même jamais allé en Allemagne, c'est sûrement une ville industrielle allemande comme les autres, mais ce que je sais c'est que pendant les années 70, il s'est passé là-bas quelque chose d'assez extraordinaire. Je vais pas faire toute l'histoire, mais avec Organisation, puis Kraftwerk, Neu!, La Dusseldorf, puis DAF dans les années 80, Düsseldorf a été le berceau d'un tas de groupes fascinants. Surtout, le son est vraiment reconnaissable : pulsation régulière, sans cassure, très répétitive, gros synthés, imagerie étrange (l'obsession des robots, chez Kraftwerk). Les groupes post-hippie comme Neu! se différencient radicalement de tout ce qui se faisait ailleurs qu'en Allemagne, et leur son annonce à la fois le punk (sur des morceaux comme "After Eight") et la musique industrielle (sur "Negativland" entre autres. Je pourrais continuer encore et encore, Neu! est un des groupes les plus inventifs des années 70 et peut être mon groupe favori, tous genres confondus. Le batteur Klaus Dinger a ensuite fondé La Dusseldorf, qui sont peut être encore plus délirants puisque leur musique se présente comme un hymne, un vrai chant d'amour, à leur ville. Il faut l'entendre brailler "Aaaaaaaaah Düsseldooooorf" sur le morceau éponyme du premier album. La démarche paraît absurde, la musique est fantastique, comme du Neu! adouci (ils ont d'ailleurs eu un certain succès commercial en Allemagne).
Pour Kraftwerk, tout le monde sait l'influence qu'ils ont eu sur la musique éléctronique, aussi bien le hip hop que la techno naissants.
Danke !







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