vendredi 5 juin 2009
Tombeurs
Malheureusement je n'ai pas pu trouver de meilleure vidéo, mais la chanson vaut le coup. Je préfère l'Elvis pop des années 60, comme sur ce morceau, où on est finalement assez loin du rock'n'roll 50's. Instrumentation exotique (on dirait des maracas), choeurs (ça aussi, probablement ce que je préfère chez Elvis - ce qui est assez ironique - comme dans toute la pop du début des années 60). Et puis c'est surtout ce rythme effrené, surexcité. La classe !
Pour la classe encore au dessus voir "In the Ghetto", chanson un peu solennelle mais avec un mélange cordes/coeurs/légère batterie, au poil.
J'aurais du commencer par là : on a ici le meilleur, tout simplement. On parle souvent du choc qu'a représenté Elvis, avec sa musique et son attitude manifestement sexuelles. Il paraît que Sinatra le détestait précisément pour cette raison, sa vulgarité.
Dion est à la fois plus insolent dans ses paroles et plus sobre dans son interprétation. Dans ce morceau du début des années 60, il se met dans la peau d'un Dom Juan moderne, et le fait avec une nonchalance qui contraste avec l'extravageance d'un Elvis.
Ecoutez plutôt, sa voix (magnifique), le rythme du morceau, qui évoque à lui seul un roulement, des déplacements ("from town to town"...) et la manière dont Dion enchaîne les mots, tout ici est accumulation. Ajoutez à ça les paroles à la fois classiques (thématique aussi vieille que... Molière ? Don Giovanni de Mozart ?) et carrément jouissives, pour la manière dont elles sont interprétées.
A écouter aussi : la reprise de "Wanderer" par les Chromatics, dans une version tout au vocoder !
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J'adore la vidéo de Dion ! Et puis le son du sax ténor derrière, ça change tout... :)
RépondreSupprimerCool Clara, j'pourrais poster un truc de jazz tiens un jour, en spéciale dédicace.
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